PUISSANT MARC

 

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A cet ami Carichon

Lorsque pour la première fois, j’ai pu t’apercevoir
Ce fut à l’hôpital dans le gracieux dortoir,
Où nuit et jour veillent de braves infirmières
Seconder dans leurs tâches, d’infirmières auxiliaires.

Tu te disais le type bien fait, mais mon impression
Est que tu n’as pas, il s’en faut, la carrure d’Apollon.
Ton visage endurci, creusé de joues profondes
Est loin d’égaler celui de la célèbre et jolie Joconde.

Et toi qui te vante, d’avoir fait le tour de France
Cela ne t’a servi que d’être en complète déchéance.
Lorsque tu es à table, le nez penché sur ton assiette
Tu ressembles au pourceaux mangeant dans son auget.

Ta barbe qu’à chaque instant tu frises les brins
Remplacerait un bon balai de crins.
Et ta douce voix qui ressemble à celle d’un ours en colère
Ferait peur aux bébés, qui se cacheraient dans les bras de leur mère.

En croyant que l’être humain qu’ils voient devant eux
Est un sauvage voulant les croquer en deux,
Mon vieux Carichon, tu peux juger par ces vers
Qu’avant d’avoir une jolie femme, tu essuieras plus d’un revers.


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